Durand.
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D URAND (M1Ie), actrice foraine, faisait partie comme dan­seuse de la troupe de Mmc Sandham, qui donnait des représentations pantomimes sur le théâtre de l'Opéra-Comique pendant la foire Saint-Germain de 1746.
(Dictionnaire des The'dtres, II, 353 ; V, 483.)
D URAND (Mllcs), actrices de la troupe de l'Ambigu-Comique en 1772. L'aînée, âgée de 14 ans, jouait les amoureuses et les coquettes ; la cadette n'avait que 6 ans.
(Almanach forain, 1773.)
D URAND (Marie-Madeleine-Antoinette), née en 1760, actrice du théâtre des Grands-Danseurs du Roi en 1777.
L'an 1777, -e ieu-- 3° janvier du matin, font Companies en l'hôtel et par­devant nous Nicolas Maillot, etc., Mideleine-Gabrielle Thibault, veuve de Edme Lelièvre, valet de chambre, demeurante rue du faubourg du Temple, maifon de la dame Léger, boulangère, et Marie-Madeleine-Antoinette Durand, petite-fille d'elle veuve Lelièvre, âgée de 16 ans, actrice chez le fleur Nicolet, maître de fpectacle, et demeurante avec ladite Lelièvre, fon aïeule, ayant même été élevée par elle depuis fa tendre jeuneffe : Lefquelles nous ont rendu plainte et dit qu'un particulier nommé Jallat, ci-devant opérateur, courant les provinces et ayant pris, depuis quelques années qu'il demeure à Paris, la qualité de médecin en titre qu'il a exercée et exerce encore dans Paris, à ce que croient les comparantes, en contravention et fans aucune permiflion des premiers médecins et chirurgiens de cette ville ni même de la police, s'eft introduit d'abord chez le fils d'elle veuve Lelièvre, qui demeure même maifon fur le même carré, et où elle veuve Lelièvre et fa petite-fille alloient journellement, comme étant de proches parens, il y a quatre mois ou environ. Qu'il y a même pris entre autres un repas que le fils d'elle comparante donnoit tant à elle qu'à d'autres perfonnes de fa famille. Que ce méme jour-là ce particulier, qui avoit vu plufieurs fois la petite-fille d'elle veuve Lelièvre chez ledit Lelièvre fils, où il venoit de tems à autre et qui étoit du Tepas cn queftion, fit prier par un particulier ladite petite-fille d'elle comparante de tenir fon enfant prêt à naître avec ledit Jallat, cé qui fut ac­cepté unanimement dans ce jour-là, tant par elle comparante que par ledit Lelièvre fon fils et autres parens qui étoient avec eux. Que cet enfant fe tint auffitôt fa naiffance par ledit Jallat et par la petite-fille d'elle comparante, et depuis ledit Jallat eft venu fréquemment tant chez ledit Lelièvre, fils de la comparante, que chez elle, en marquant et faifant à tout le monde beaucoup